La confiance en soi, ça s’apprend !

La confiance en soi est le moteur de notre existence. Elle trouve sa source dans l'enfance mais peut aussi se développer grâce aux relations, aux rencontres tout au long de notre vie.

La confiance en soi est le sujet N°1 du développement personnel.

Aujourd’hui je vous parle des facteurs qui favorisent la confiance en soi ou qui l’altèrent. Dans le prochain article, je vous propose des clefs pour la développer.

Certains croient que c’est une question de personnalité ou de génétique. Il y aurait ceux qui ont confiance en eux et les autres.

Reprenons les choses au début !

La confiance en soi c’est d’abord la confiance en l’autre

Les clefs de la confiance en soi

Un bébé qui vient au monde reçoit des soins quotidiens nécessaires à sa survie (boire, manger, se vêtir, dormir…). Mais il reçoit aussi des regards, des gestes, de l’amour. L’enfant tisse des liens avec son environnement qui le rassure et lui apporte une sécurité intérieure.

L’enfant qui grandit est aussi bercé par des mots, des chansons qui lui apportent du réconfort.

C’est cet attachement à ses parents, un frère ou une sœur, une grand-mère par exemple qui peu à peu le sécurise et lui donne envie de nouer d’autres liens et d’aller vers l’extérieur.

Mais bien sûr, tout ne se passe pas toujours ainsi.

Les facteurs qui fragilisent cette confiance

A la naissance, l’attachement entre la mère et l’enfant se fait grâce à une hormone : l’ocytocine. C’est cette hormone qui déclenche les contractions. Ce lien est primordial car pour pouvoir se détacher, il faut avoir connu l’attachement rassurant.

Mais certaines circonstances peuvent perturber cet attachement : une séparation brutale avec la mère, une hospitalisation prolongée par exemple.

L’enfant qui vient au monde a quelquefois une mère en dépression ou malade, un père absent. Certains parents ne peuvent pas apporter à leur enfant ce sentiment de sécurité, quand eux-mêmes sont en souffrance ou n’ont pas appris à se faire confiance.

Les clefs de la confiance en soi

L’enfant est une éponge à émotions. Il perçoit la tristesse, la colère, la peur…

Les parents croient parfois qu’en portant  le masque de « tout va bien » l’enfant sera rassuré. C’est tout le contraire : l’enfant perçoit avec ses 5 sens une situation.

Si on lui fait croire que la réalité est autre, il ne peut donc pas faire confiance à son ressenti et il commence à se culpabiliser, à douter de lui.

Or l’enfant a besoin d’avoir des explications claires. Un divorce mal expliqué va engendrer de la culpabilité chez l’enfant qui se sent responsable.

L’enfant se dévalorise souvent devant un frère ou une soeur qui réussit mieux à l’école et qui fait la fierté de ses parents. La comparaison est source de souffrance quand elle humilie et dégrade l’image de soi.

Certaines phrases sont assassines
« tu n’es qu’un bon à rien », « tu finiras sous les ponts », « tu es nulle », « on t’a trouvée dans une poubelle.

Le harcèlement à l’école ou des remarques humiliantes de l’enseignant sont au même titre toxiques pour la confiance et l’estime de soi.

Les clefs de la confiance en soi

J’aimerais maintenant citer l’exemple d’une femme qui a reçu beaucoup d’amour et d’affection mais qui pourtant n’a pas du tout confiance en elle. Pourquoi ?

Elle a la croyance que le monde extérieur est dangereux car elle a un lien de dépendance affective à ses parents. Elle ne peut agir seule et devenir autonome.

Quand on n’a pas confiance en soi, on peut se demander si nos parents ont confiance en eux et en la vie.

La confiance en soi peut s’acquérir avec le temps, en s’entraînant

Heureusement tout au long de notre vie, on peut gagner en confiance. C’est parfois à la danse ou au théâtre que le regard porté sur nous est bienveillant. Un professeur, un entraîneur sportif ou des amis nous montrent que l’on est capable d’y arriver comme un travail épanouissant.

A tout âge, on peut découvrir de nouveaux domaines de compétences. Sortir de notre zone de confort en s’inscrivant à une activité sportive, artistique ou en apprenant une langue étrangère. Quand on agit, on prend confiance en soi.

L’amour et l’amitié peuvent donner des ailes mais peuvent aussi appuyer sur nos blessures. La confiance en soi se construit pas à pas et chaque jour peut être une occasion de se lancer un défi pour oser aller plus loin.

Comme un enfant qui apprend à faire du vélo, un jour, on enlève les petites roues. L’élan est plus fort que la peur de tomber.

Les clefs de la confiance en soi

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25 commentaires

  1. Je me reconnais bien dans certains aspects… « bibendum chamallow » bah kz bibendum il a eu des problèmes de poids et avec la nourriture toute sa vie et encore aujourd’hui….

    • Merci Juju pour ton commentaire. On peut prendre confiance tout au long de la vie en s’apportant tout le respect dont on a manqué enfant et adolescente. C’est apprendre à écouter nos besoins et surtout avec beaucoup de patience et de bienveillance envers soi. Chaque victoire est à célébrer et chaque doute est à accueillir comme l’enfant qui a peur avec douceur.

  2. Bonjour Stéphanie, vaste sujet qui touche un grand nombre de personnes et j’en fait partie. Nous en avons parlé de vive voix et c’est vrai que les blessures de l’enfance façonnent une vie. Certains parents ne se rendent pas compte de l’impact que leurs mots peuvent avoir sur leurs enfants. Ensuite il faut se construire, avancer et s’en sortir seule ou avec l’aide d’un thérapeute. J’ai toujours porté aux nues mes filles pour leur donner confiance en elles. J’espère y être arrivée. Belle journée

    • Merci Corinne tu as su dépasser ces blessures et leur donner un sens. Cela t’a donné du courage et de la bienveillance envers tes enfants. Tu as souhaité donner ce que tu n’as pas reçu. On fait de notre mieux avec une bonne intention. Tes filles feront leur propre chemin avec leurs perceptions. Valoriser son enfant est très important. Je dirais également accepter leur différence. Bon week-end

  3. Vaste sujet, en effet. Ce sentiment de confiance peut également fluctuer, tout dépend aussi des circonstances auxquelles la vie nous confronte après l’attachement précoce. Heureusement que sa soeur, la résilience, soutient tout ces processus complexes. Certaines techniques peuvent aider, mais surtout dispensées par les bonnes personnes !
    Merci Stéphanie.

    • Je suis d’accord la confiance en soi n’est pas acquise et elle évolue et fluctue. C’est en rassurant notre enfant intérieur que nous pouvons trouver les ressources pour faire face à la situation avec bienveillance et douceur, que le mental peut parfois s’apaiser. La thérapie est nécessaire quand le manque de confiance conditionne notre vie et est source de souffrance. »
      Merci pour ta visite !

  4. Comme toujours ma Stéphanie, tes articles sont une source de vérités qu’il est très intéressant de lire et relire. La confiance en soi est tellement souveraine dans notre quotidien qu’il est primordial de savoir mesurer où l’on se situe, surtout si on se sent empêchée d’avancer. Je ne doute pas que ta méthode d’hypnose, qui m’a aidée de façon fulgurante dans le domaine de l’addiction, soit efficace! Bon week-end! 😉

    • Merci Isales pour ce commentaire. On a toutes et tous notre histoire et on peut dépasser nos blessures avec de la détermination. Vivre à l’étranger permet de découvrir d’autres cultures et mieux se connaître. C’est en effet bien de s’interroger de temps en temps sur nos croyances limitantes. La créativité et l’art sont pour moi une source d’expression qui donne confiance. Bon week-end ma belle 😘

  5. Ah il y a un passage qui me parle personnellement, J’ai été hospitalisée 6 mois de 13 à 19 mois et l’annonce avait même été faite un jour à mes parents que je ne passerai pas la nuit. Je n’en garde aucun souvenir conscient. Ma maman m’a sur-protégée toute sa vie et quand j’ai eu mes enfants; j’ai mieux compris pourquoi. Heureusement, grâce à mon mari, je n’ai pas reproduis le même schéma et j’espère que mes filles se sentent bien armées, elles le paraissent en tout cas. J’ai eu une enfance très heureuse mais à l’adolescence je râlais un peu après ma maman qui me mettait toujours en garde sur ce qui pourrait arriver. C’est toujours un plaisir de te lire. Merci Stéphanie et bon week-end

    • Ta mère a du tellement avoir peur de te perdre qu’elle a voulu te surprotéger. Certainement que toi aussi cela t’a beaucoup inquiétée inconsciemment. Mais l’essentiel est que tu aies pu construire ta famille. Je suis contente que mes articles te plaisent. Bon week-end

  6. Je retrouve tellement de choses que tu cites dans mon parcours que ce soit vis à vis de moi ou de mes enfants .
    On a l’impression de transmettre et reproduire ce que soit même on a vécu.
    Du coup ce manque de confiance en soi passe les générations si l’on ne s’en rend pas compte et que l’on ne fait rien pour y remédier.
    Merci de nous donner des clés dans un second temps.
    Je pense que tu m’as déjà aidée à en prendre conscience .
    Bon dimanche Stéphanie !

    • Tu as raison Jany il y a un passage inconscient de générations en générations des peurs et des traumatismes. C’est pour cela que parfois on retrouve des schémas répétitifs : suicides, alcool, abus sexuels ou abandons au même âge. Il y a un livre 📖 de Anne Ancelin Aïe mes aïeux que je te conseille. Prendre conscience permet de dialoguer avec nos enfants et leur dire ce qu’on ressent avec sincérité plutôt que poursuivre les non dits et les secrets de famille. On fait ce que l’on peut en fonction de notre histoire personnelle. La recette miracle n’existe pas. Bon dimanche Jany et merci 😊

  7. Tout ce que tu partages avec ton article fait du bien et donne de l espoir! La confiance en soi n’est pas facile de l’ avoir au même degré tout les jours mais je pense que cela n’est pas anormal du moment qu’ion sait l’ équilibrer…
    Bravo pour ta nouvelle mission !
    Gros bisous et bonne soirée 😘

    • Merci Lavinia pour ta visite. La confiance est un moteur et parfois il ralentit ou s’arrête. Il suffit alors d’écouter le bruit et de le réparer avec bienveillance. Chaque pas accompli peut nous rendre fière et renforcer cette confiance 🙏

  8. Un bel article Stéphanie et oui nos parents nous blessent volontairement ou pas? Moi je n’ai pas connue ma mère qui est partie (de son propre chef) quand j’étais petite et je pense que ça a façonnée ma vie d’adulte je suis restée des années avec un homme que je n’aimais plus pour avoir « une famille » car inconsciemment j’ai du manquer de ça?
    Et la confiance elle est venue de mon mari actuel François qui me fait avancer qui croit en moi et qui m’aime, il a fallu attendre presque 50 ans mais je suis très heureuse maintenant!
    Belle semaine,
    bises

    • C’est un long chemin vers l’acceptation. Tu as su transformer ton passé en un présent lumineux. Oser être soi c’est ce que tu fais 👏bonne journée Solange et merci pour ta visite

  9. Je connais peu de personnes qui ont réellement confiance en eux, les blessures de l’enfance certainement… hâte de lire la suite !

    • Je constate que souvent on confond avoir confiance en soi et être sûr de soi voire arrogant. Pour moi, avoir confiance en soi c’est se faire confiance. Savoir que l’on possède des ressources en nous et que chaque situation nous enseigne et révèle nos aptitudes. J’aime dire je suis une personne de confiance car je fais de mon mieux et l’intention est primordiale. Les personnes qui doutent sont souvent les plus subtiles 😉😘merci

      • Je suis d’accord avec cette distinction entre avoir confiance en soi, et être sûr de soi. La confiance en soi relève de l’intériorité, tandis qu’être sûr de soi fait appel à l’apparence, à ce qui est donné à voir.

        • En effet, des personnes qui nous paraissent très sûres d’elles en société sont parfois dans le contrôle. On peut porter un masque et être en fait très vulnérable. C’est accepter notre part d’ombre et de lumière.

  10. La confiance en soi… L’estime de soi !
    J’aborde également ces points lors d’ateliers de conseil en image, notamment auprès de jeunes en fractures scolaires.
    Les petits mots, à priori sans importance, pour rire, qui s’ancrent dans l’esprit de l’autre et créent ce manque de confiance en soi, si pénible.
    Merci de cet article

    • Merci Mireille pour ta visite et je suis sûre que tes ateliers font du bien. Je prends souvent l’image d’une personne qui a une plaie (plaît) même une caresse lui fait mal. Même un compliment peut provoquer une douleur. Les humiliations répétées et les maltraitances psychologiques font des dégâts immenses. Souvent le pire critique est à l’intérieur quand on a donné raison à la personne qui nous rabaisse. C’est tout un accompagnement global à faire sur le physique et l’équilibre émotionnel.

  11. Bonjour Stéphanie,
    En tant qu’hypersensible les phrases assassines sont pour moi de véritables coup de poignard et malheureusement j’ai autour de moi des personnes qui en disent beaucoup trop souvent…… Rien de tel pour perdre confiance … et je ne suis pas la seule victime à mon grand regret mais j’arrive à me dire que ces personnes ont peut être des problèmes qu’ils ne savent exprimer que de cette façon mais quel dommage. Difficile d’en sortir.

    • Quand tu comprends que l’autre parle de lui avec ces phrases et qu’il se déteste au fond. Quand on s’aime on n’a pas besoin d’humilier l’autre. Si on souffre trop on fait mal aussi. C’est un choix de supporter. Chacun fait ce qu’il peut.

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